La Team Lachelesfreins

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J5 – MERCREDI 8 MAI - St aubin le cloud – st pierre le vieux - 50km

 

Nous sommes fourbus par notre entraînement de la veille. Aujourd’hui est une journée de par le faible kilométrage (comment on se la pète…) et le temps est pluvieux. Nous décidons de partir « à la cool » ce matin. Le démarrage est programmé pour 11h00 ce qui devrait nous permettre un réveil en douceur et de tranquillement nous diriger vers la salle de petit déjeuner (nous sommes dans une petite maison type algéco paysagé un peu en contre-bas de la maison d’accueil. De plus 11h00 c’est l’heure à laquelle  correspond normalement la fin de la pluie... alors autant joindre l’utile à l’agréable.

Apres le petit dèj, nous préparons nos sac jetons à nouveau un œil sur la route à venir, changeons les piles du GPS et préparons nos vélos. Apres avoir remis les clefs nous prenons la route.

Biiiiingooooo !!! Météo France pour une fois ne s’est pas trompée  !!! (je suis ironique). Bon, et bien départ sous la pluie… Quand je pense qu’à Roland Garros ils suivent chaque nuage qui passe  pour 2 guignols en short… pourtant nous aussi on n’a des shorts, nous aussi on a roulé sur la terre battue et accessoirement on est 2 (la comparaison s’arrête là…).

Bref la pluie nous accompagne et durera jusqu’à 14h… Nous démarrons en « tenue pluie » qui se transformera en étuve assez rapidement pour moi malgré le fait que ce soit du goretex… Joce lui a polaire + gore tex et est bien, comme quoi on est bien tous différent…

 

La pluie c’est galère : on est partagé entre porter des lunettes sans rien voir ou rouler les yeux fermés sans rien voir non plus… Joce courageux a pris la décision de rouler avec lunettes, donc en aveugle. Quant à moi, chaussé de ma casquette anti UV (qui me donne un look d’enfer si si ), je profite de la visière pour ôter mes lunettes et roule au hasard les yeux plissés. Deux taupes sur un vélo, avec les conducteurs locaux qui roulent un peu vite à notre gout c’est pas terrible... Heureusement nous approchons de midi et la route devient plus calme.

En hommes organisés et prévoyant, nous ferons une halte ravitaillement pour le repas du midi dans une supérette, qui coup de bol est ouverte ! La joie inonde nos cœur, pas de repas TUC ce midi… Au menu chips et sandwich maison, et comme dessert pomme potes… on n’est pas les rois du mondes ?!?

C’est ça la sagesse…

Après l’épisode courses, nous repartons par la route. On est dans la forêt. On roule, c’est la fête aux limaces qui adorent l’humidité, par contre beaucoup meurent sous les roues des voitures de passages. Quant à nous, bouddhistes dans l’âme nous jouons du guidon pour épargner le maximum de gentille petites bêtes, qui rappelons le, sont sans doutes des êtres humains en phase de réincarnation… la sagesse… la sagesse…

Faut quand même qu’on fasse gaffe, il s’agirait pas qu’à force de vouloir ménager des êtres réincarnés on donne un coup d’accélérateur à notre prochaine réincarnation… 

Le regard triste on contemple de temps en temps la forêt qui nous appelle (la trace GPS initiale passait  par les sentiers) mais nous avons choisi de ne limiter les risques de casser quelque chose dans la boue, alors on continue en parallèle sur la départementale…

 

La croute terrestre est encore drôlement plissée dans le coin… Heureusement que  l’étape d’aujourd’hui devrait être plus sereine. Nous allons (dixit nos hôtes ce matin) laisser la « queue du massif armoricain » pour rejoindre la plaine et descendre en direction de la mer… Mouais et ben ça se mérite… Ç’est moi ou ça monte raide là? Je commence à lutter ferme pour la grimpette, je me sens même prêt à faire une pause… d’ailleurs une fois que l’idée a germée dans la tête il faut lutter pour ne pas céder à ses sirènes…

J’en fais part à Joce qui me répond : « allez encore un effort et on s’arrête en haut de la côte ». « arghhhh merci de me motiver Joce… ». Je pousse sur les cuisses, je souffle, et j’arrive, moi aussi, en haut… (Entre temps il m’a doublé).  Allez je sens que c’est fini. Fini la cote qui donne sur une autre cote…. autant vous le dire, je crache pas sur la pause !

 

On repart, ça va aller mieux maintenant, on monte mais moins haut donc on redescend… (C’est clair non… ?!).  Au passage notons qu’il n’y a plus personne sur les routes… nous somme bien seuls. Nous traversons des villages « fantômes » sans doute dut au fait que c’est jour de fête et qu’en plus, c’est l’heure du repas (nous poÔovres bêtes de somme, nous roulons !) ce qui nous laisse le temps de lire certains des panneaux de signalisation qui nous laissent pantois : peut–on vraiment se fier à notre GPS ?

 

AAAhhhhhhhh… On s’arrête enfin pour manger, il y a des bancs, de l’espace… il ne pleut plus… on se pose…. Et ça fait du bien !

Et… pause technique pour Joce qui n’en peut plus… je lui montre un petit local EDF juste en face de nous… Mais non ça ne convient pas, l’appel de la nature, le retour aux racines… Joce part en sautillant en quête DU tronc ami pour marquer son territoire. N’ayant pas trouvé chaussure à son pied, le voilà qui revient, sautillant comme une puce. La malheur se lit volontiers sur son visage… il finit par se rabattre sur le petit local EDF…

Vite je dégaine mon « paparaz’i’Phone »… Urk urk urk c’est toujours fin et de bon goût !

C’est officiel, Fin des « montagnes » nous quittons la région au son des fanfares du 8 mai et glissons sereinement vers notre but accompagnés par un vent contraire…  ça roule bien, vraiment bien.

 

Au passage de notre « équateur » nous faisons une petite photo.

 

Nous traversons des prairies et finissons par arriver à notre gite posé au creux des champs et situé à la lisière des marais.

L’accueil sera là aussi très chaleureux : nous goûterons tour à tour, les jus de raisin et jus de pomme maison… Le soir nous avons la chance d’avoir à notre disposition une petite cuisine et nous dégusterons leur fameuses saucisse de bœuf maison accompagné du vin maison… la chambre maison est super et bien équipée… bref que du bonheur : on se tue à vous le dire, comme à la maison !!! Lien vers le gîte

 

Cette fois ci Joce prends le petit lit et moi je vais pouvoir m’étaler…

Une journée simple, sans emmerde, roulante, reposante. Ça s’apprécie… ! Par contre je commence à avoir mal au périnée et la crème NOK sera mon remède ce soir pour apaiser la zone endommagée…

Et oui être assis sur cette selle (que je connais pourtant bien) a fini par me meurtrir… peut être que demain je changerais de selle (j’en ai pris une de rechange en prévision de ce genre de difficulté). Joce de son côté est bien, sa selle lui réussit bien (pffff y’a pas de justice).

 

A suivre...

 

Lire le jour 6



28/05/2013
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